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Avec le témoignage de Frédéric Morlot, ingénieur (X) converti dans l’enseignement pour préparer la création d’un lycée humaniste.
« La personne humaine est le fondement et la fin de la communauté politique. Dotée de rationalité, elle est responsable de ses choix et capable de poursuivre des projets qui donnent un sens à sa vie, au niveau individuel et social. L’ouverture à la Transcendance et aux autres est le trait qui la caractérise et la distingue : ce n’est qu’en rapport à la Transcendance et aux autres que la personne humaine atteint sa réalisation pleine et intégrale. Pour l’homme, créature naturellement sociale et politique, la vie sociale n’est donc pas (…) quelque chose de surajouté,mais plutôt une dimension essentielle qui ne peut être éliminée. La communauté politique découle de la nature des personnes, dont la conscience leur révèle et leur enjoint de respecter l’ordre inscrit par Dieu dans toutes ses créatures, un ordre moral et religieux qui, plus que toute valeur matérielle, influe sur les orientations et les solutions à donner aux problèmes de la vie individuelle et sociale, à l’intérieur des communautés nationales et dans leurs rapports mutuels. Cet ordre doit être progressivement découvert et développé par l’humanité. La communauté politique, réalité connaturelle aux hommes, existe pour obtenir une fin impossible à atteindre autrement: la pleine croissance de chacun de ses membres, appelés à collaborer de façon stable pour réaliser le bien commun, poussés par leur tension naturelle vers le vrai et vers le bien. »
Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église (2005) § 384.