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« Ruth, tombant la face contre terre, se prosterna et lui dit : « Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux pour que tu t’intéresses à moi qui ne suis qu’une étrangère? » « C’est qu’on m’a bien rapporté, lui dit Booz, tout ce que tu as fait pour ta belle-mère après la mort de ton mari ; comment tu as quitté ton père, ta mère et ton pays natal pour te rendre chez un peuple que tu n’avais jamais connu, ni d’hier ni d’avant-hier. Que le Seigneur te rende ce que tu as fait et que tu obtiennes pleine récompense de la part du Seigneur, le Dieu d’Israël, sous les ailes de qui tu es venue t’abriter ». (Ruth 2, 8-13)
Si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie. Plus que la peur de se tromper j’espère que nous anime la peur de nous renfermer dans les structures qui nous donnent une fausse protection, dans les normes qui nous transforment en juges implacables, dans les habitudes où nous nous sentons tranquilles, alors que, dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37). (Pape François, Evangelii Gaudium § 49)
*Soirées ouvertes à tous les étudiants
Pas d’inscription nécessaire
Participation aux frais du dîner : 2,50€